Wednesday, January 23, 2013

VISITE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AU CONTINGENT NIGERIEN POUR LA MISMA A OUALLAM : LE CHEF SUPREME DES ARMEES REITERE SA PLEINE CONFIANCE ET LE FERME SOUTIEN DU PEUPLE NIGERIEN A NOS VAILLANTS  SOLDATS                                   
 
    Les 500 hommes du bataillon nigérien qui seront déployés au Mali dans le cadre de la MISMA ont reçu, hier, la visite du Président de la République, Chef suprême des armées, SEM. Issoufou Mahamadou. Le Chef de l'Etat est allé réaffirmer le soutien et la bénédiction de l'ensemble du peuple nigérien, l'estime et la confiance du Chef suprême des armées, ainsi que la confiance de la hiérarchie militaire à ces vaillants soldats. Le Chef de l'Etat était accompagné lors de cette visite, du ministre d'Etat en charge de l'Intérieur et de la Sécurité, celui de la Défense nationale, le Chef d'Etat major général des armées, et les ambassadeurs des pays du champ et ceux des pays soutenant l'intervention internationale au Mali. read more          

Thursday, January 17, 2013

Crise malienne
La France pyromane-pompier
Par Maaroupi Elhadji Sani
 
La France, les Maliens lui disent Merci
On celebre un peu partout en Afrique et notamment a Bamako la France pour son intervention rapide en salutaire. Ici et la, on soutient et encourage Paris pour sa reaction qui a permis d’eviter le pire, c’est-a-dire, la chute de Bamako. Mais, on oublie tres vite l’enorme responsabilite des pays occidentaux et surtout de la France dans les evenements qui secouent actuellement le Mali et toute la sous-region.

Qu’on le veille ou pas, cette crise n’est que le prolongement logique de la guerre en Libye. Les diplomates africains et onusien n’avaient sans cesse arrete d’attirer l'attention des pays occidentaux sur le danger que representait la chute du regime libyen. Non pas parce que beaucoup avaient de la symphatie pour le guide libyen, mais parce qu’ils redoutaient la proliferation des armes dans la region et le développement du terrorisme dans un sahel déjà fragile.

Mais non seulement la France et ses allies avaient mis en deroute l’armee libyenne laissant sciemment pille tout son armement, mais elle avait aussi arme les brigades via le Qatar et meme largue des armes sophestiques aux rebelles dont une partie est aujourd’hui aux mains des rebelles maliens. L’OTAN avait aussi laisse filer vers le Mali les touaregs avec un important arsenal, moyannant certainement leur depart de la Libye pour accelerer la chute de Kaddafi.

"Le ministre malien des Affaires étrangères, Soumeylou Boubeye Maiga, venait quasiment tous les mois à Paris pour discuter avec le quai d'Orsay, l'Elysée et la DGSE et leur dire: +Maintenant que vous êtes intervenus et que vous avez créé ce chaos, que faites vous pour nous aider nous, les pays de la zone ? Votre intervention a fait en sorte que des combattants et des armes se diffusent dans tout le Sahel. Vous savez très bien que l'on a pas les moyens militaires et financiers de lutter contre ces gens là...+", expliquait a l’AFP M. Eric Dénécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R) et co-auteur en mai 2001 d'un rapport sur la rébellion en Libye intitulé "Libye, un avenir incertain".

Aujourd’hui, les pays de la sous-region et notamment du sahel risque de payer un lourd tribut a cette guerre dont la France est, malgre les apparences de « liberateur»,le premier responsable. Ce qui se passe aujoud’hui en Algerie, notamment la prise d’otage, ne presage rien de bon pour une region déjà en difficulte. Et quelqu'en soit l'issue de cette intervention, le Mali ne sera plus comme avant. Le sahel malheureusement aussi ne sera plus comme avant.
Que Dieu sauve le Niger.
 

Monday, January 14, 2013

Accueil

Niger/Mali/Guerre

Mahamadou Issoufou sur RFI: «Le Niger assumera ses responsabilités pour libérer le nord du Mali et débarrasser le Sahel de ces criminels»

 
 
 Mahamadou Issoufou sur RFI: «Le Niger assumera ses responsabilités pour libérer le nord du Mali et débarrasser le Sahel de ces criminels»
Au Mali, les combats se poursuivent ce lundi 14 janvier 2013. Plusieurs pays africains sont désormais sur le point de s’engager aux côtés de la France. Ils étaient dimanche à Bamako pour planifier la reconquête du nord du Mali. Le Nigeria doit prendre le commandement des opérations d’une force qui réunira le Niger, le Burkina Faso, le Sénégal, le Bénin et le Togo. Le Niger va envoyer au moins 500 soldats sur place, comme la confirmé ce lundi le président Mahamadou Issoufou, invité de RFI.
RFI : Le Niger a annoncé officiellement, samedi, l’envoi d’un bataillon de 500 soldats au Mali. Savez-vous quand ces hommes seront déployés ?
Mahamadou Issoufou : Je ne pense pas que ce soit nécessaire de donner cette précision, mais je peux vous confirmer qu’effectivement, le Niger va assumer ses responsabilités, va honorer les engagements qu’il a pris dans le cadre de la Cédéao [Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest, ndlr]. Vous savez que le territoire et le peuple malien sont victimes d’une agression, menée par une coalition de terroristes et de narcotrafiquants, qui s’affublent d’un manteau religieux, mais qui n’ont rien de musulman. Donc, le Niger assumera ses responsabilités pour libérer le nord du Mali et débarrasser le Sahel de ces criminels. read more

Saturday, January 12, 2013

Le Niger s'engage à envoyer 500 soldats au Mali


samedi 12 janvier

PARIS, 12 janvier (Reuters) - Le Niger enverra 500 soldats au Mali dans le cadre de la force prévue par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), a déclaré samedi le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum.

"Nous envoyons un bataillon, environ 500 hommes", a-t-il dit à Reuters par téléphone au lendemain du début de l'intervention française contre les islamistes au Mali, sans préciser le calendrier de ce déploiement.

Répartition des investissements de l’État par région
Répartition des investissements de l’État par région, d'apres le Dr Souley Adji de l'Universite de Niamey qui cite le Ministre d'Etat Ministre du Plan, de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire M. Amadou Boubacar Cissé lors d'une intervention devant la Commission des Finances du parlement:

Agadez 8,155 milliards,

Diffa 21 millions

Dosso 15,315 milliards

Maradi 21 milliards

Niamey 64 milliards

Tahoua 26 milliards

Tillabéry 52 milliard

Zinder 336 millions

Le Dr Souley Adji n'a toutefois donne aucune precisions sur cette repartition.
MES

Friday, January 11, 2013

News24

Ecowas authorises troop deployment in Mali

Alassane Ouattara (Picture: AFP)
Alassane Ouattara (Picture: AFP)
The chairperson of west African bloc Ecowas on Friday authorised the immediate deployment of troops to Mali, a statement said amid an offensive against Islamists who control the country's desert north.
"The chairman, after consultations with his peers and conforming to [UN] Security Council Resolution 2 085, is deciding to authorise the immediate sending of troops on the ground... to help the Malian army defend its territorial integrity," said the statement signed by Ivory Coast President Alassane Ouattara, the current Ecowas chairperson.
The statement came after Mali's army said troops from Nigeria, Senegal and France were deployed in support of government forces in their offensive against Islamists in the country's centre.
Mali on Friday declared a state of emergency and unleashed the offensive against the Islamists amid growing fears of the country becoming an Afghanistan-style haven for extremists within easy reach of western Europe.
The UN Security Council has given its blessing for a 3 000-strong African force to be sent to Mali but it was not expected to be ready to deploy before September at the earliest.
In its statement, the 15-nation Economic Community of West African States expressed its "deep concern following the deterioration of the situation in Mali".
It added that it was especially concerned "over the current attempt by terrorist occupation forces to take the city of Kona and advance toward the south on positions held by the Malian armed forces."
The statement did not give further details on troop deployments. An army spokesman in Nigeria, which has the largest military in the bloc, said he had no information on the situation.
Nigeria, where Ecowas headquarters is located, had earlier pledged 600 troops for the force.
France has led calls for an international response but had until on Friday insisted that its involvement would be limited to providing logistical support for the force being prepared by Ecowas.
The situation has evolved rapidly in recent days.
The Islamists captured Kona earlier this week and moved about 1 200 fighters to within 20km of Mopti, a strategically important town on the frontier between rebel-held and government-held territories.
There have been concerns in west Africa over the risks posed by the Islamists and criminal gangs operating in northern Mali.
Those concerns include speculation over whether northern Mali groups and Islamist extremist group Boko Haram in Nigeria have begun to cooperate more closely.
US General Carter Ham, head of US Africa Command, has said he was concerned about indications of growing links between African extremist groups that could pose a threat across the continent as well as to Europe and the United States.
"We have seen clear indications of collaboration amongst the organisations," he said recently.
"In one instance... we believe and have seen reports that Boko Haram is receiving financial support, probably training, probably some explosives, from al-Qaeda in Islamic Maghreb, and in a relationship that goes both ways."
There has long been intense scrutiny over whether Boko Haram is forming operational ties with other extremist groups.
Diplomats have previously pointed to evidence of Boko Haram members seeking training in northern Mali, but not operational links.

Thursday, January 10, 2013

 

De notre correspondant en Turquie

L’Afrique est désormais pour la Turquie la « zone prioritaire de coopération stratégique du XXIe siècle », a annoncé le Premier ministre turc lors d’un forum économique organisé à Niamey. Au deuxième jour de cette tournée africaine historique, la plus longue et la première du genre pour un chef de gouvernement turc, Recep Tayyip Erdogan a reçu des mains du président Mohamed Youssoufou la médaille du mérite national, récompensant selon le chef de l’Etat nigérien le « rôle de pays modèle dans le monde musulman » et symbolisant la « modernisation de l’islam ».
Une distinction qui sonne agréablement aux oreilles du dirigeant turc dont le Parti de la justice et du développement, l’AKP, arrivé au pouvoir il y a dix ans, a initié cette nouvelle diplomatie. C’est sous son impulsion que le gouvernement avait décrété 2005 « Année de l’Afrique » et initié des relations quasi-inexistantes jusqu'à présent avec les pays de l’Afrique sub-saharienne ; alors même que des liens plus étroits existaient avec les pays d’Afrique du Nord, pour la plupart anciennes provinces de l’empire Ottoman. En 2008, L’Union africaine avait fait d’Ankara un « partenaire stratégique », et la Turquie avait organisé le premier sommet de la Coopération Turquie-Afrique, auquel avaient participé 53 pays.
Nouveaux marchés
« A l’inverse de certains, a dit M. Erdogan à Niamey, désignant les anciennes puissances coloniales, nous ne venons pas lorgner sur votre pétrole, votre or ou vos diamants, mais tisser une fraternité et une amitié fondées sur le respect et le développement mutuel ». Dotée depuis longtemps d’une forte croissance, la Turquie vient évidemment chercher là de nouveaux marchés à l’exportation pour ses produits manufacturés et son savoir-faire en matière de construction - un des points forts de l’économie turque – ainsi que de nouvelles sources d’approvisionnement, notamment en matières premières.
En 2002, le volume des échanges de la Turquie avec les pays africains représentait à peine deux milliards de dollars, volume dépassant dix-sept milliards en 2012. Vecteur de ces nouvelles relations économiques, la compagnie aérienne nationale Turkish Airlines dessert désormais une trentaine de destinations dans une vingtaine de pays africains, et vient par exemple d’ouvrir une liaison directe avec Nouakchott, en Mauritanie. La Turquie a adhéré à la Banque africaine de développement, à la communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest et à l’Afreximbank, et multiplie les sommets ou visites d’affaires dans la région.
Influence
« Notre objectif est de porter le montant de nos échanges économiques à 50 milliards de dollars en 2015 », a annoncé le Premier ministre, accompagné du vice-Premier ministre Bekir Bozdağ, du ministre de l’Economie Zafer Çağlayan, des vice-présidents de l’AKP Numan Kurtulmus et Ömer Çelik, de plusieurs députés et de nombreux hommes d’affaires. Des accords de coopération économique, commerciale et technique, de fourniture d’eau potable et de traitement des eaux usées, d’irrigation, de reforestation et de suppression des visas ont été signés avec le gouvernement nigérien. L’agence turque de coopération et de développement TIKA possède huit bureaux en Afrique et s’apprête à en ouvrir un nouveau prochainement au Niger. Elle a déjà réalisé des projets dans plus de 30 pays africains.
L’influence et la présence turques en Afrique s’illustrent par l'augmentation du nombre d’ambassades et de consulats: il est passé, au cours des trois dernières années, de 12 à 32 ; il y en aura deux de plus à la fin de l’année. La confrérie islamiste du prédicateur turc Fethullah Gülen gère un réseau d’écoles dispensant un enseignement en turc à une quinzaine de milliers d’étudiants africains dans une dizaine de pays. Celle-ci a servi à ouvrir les portes du continent aux industriels turcs et aidé, au nom de la solidarité islamique à la reconnaissance internationale d'Ankara. Qui avait compris très tôt qu’en se faisant des pays africains des amis, il augmenterait ses chances d’élection au Conseil de sécurité des Nations unies de l’ONU, ce qui fut le cas en 2009-2010. La Turquie est en outre très active dans le domaine du maintien de la paix, et dans le domaine de l’aide humanitaire, notamment au Darfour et en Somalie où elle a été le premier pays à rouvrir une ambassade l’an dernier.
Quant à la présence africaine en Turquie, elle reste encore assez symbolique mais les représentations diplomatiques africaines se sont multipliées ces dernières années, et le gouvernement turc accueille plus d’un millier d’étudiants boursiers dans des domaines variés

Wednesday, January 9, 2013

Afrique/Tourisme           

Pour Youssou Ndour, le rallye Dakar doit revenir
en Afrique ou changer de nom

© AFP Le chanteur et ministre du Tourisme du Sénégal Youssou Ndour, le 14 octobre 2012 à Kinshasa.
© AFP/Archives Issouf Sanogo
DAKAR (AFP) - (AFP) - Le chanteur Youssou Ndour, ministre du Tourisme du Sénégal, estime que le rallye-raid Dakar, délocalisé depuis cinq éditions en Amérique latine pour des raisons de sécurité, doit "reprendre son parcours" en Afrique ou "abandonner" son label, a affirmé mercredi à l'AFP un de ses proches.
"Pour Youssou Ndour, il n'est pas question que le rallye continue de garder le nom de Dakar en ne parcourant pas l'Afrique. Ou la course reprend son parcours en Afrique, ou elle abandonne le nom de Dakar", a déclaré Charles Faye, conseiller en communication du ministre Ndour.
"Youssou Ndour ne peut pas accepter que le rallye garde la notoriété de Dakar et ne vienne pas en Afrique. Ils (les organisateurs) sont libres d'aller où ils veulent mais qu'ils ne gardent pas le nom de Dakar, (rallye qui) utilise des supports (publicitaires) qui rapportent de l'argent" aux organisateurs, a indiqué M. Faye.
Or, selon lui, "les pertes sont considérables", notamment dans l'industrie touristique et hôtelière et l'artisanat des pays africains qui étaient traversés par le rallye avant sa délocalisation en 2007, a-t-il ajouté.
La capitale sénégalaise a pendant de nombreuses années été le terminus du rallye Dakar, dont le label est resté malgré le déplacement de la compétition hors d'Afrique.
La décision de délocaliser le rallye en Amérique latine fait suite à l'assassinat, fin 2007 en Mauritanie, de quatre touristes français, un événement attribué à des proches d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), puis la mort de trois militaires mauritaniens dans une attaque encore mal élucidée, qui ont contraint les concurrents du Dakar-2008 à rester à quai, à Lisbonne, à la veille du départ.
Le 34e rallye-raid Dakar, 5e du genre en Amérique latine, est organisé du 5 au 20 janvier sur 8.400 km au Pérou et au Chili, avec une incursion en Argentine.
Des pilotes de 53 nationalités participent au Dakar 2013, le nombre le plus élevé depuis la création de la compétition en 1978, selon les organisateurs.

Cooperation Niger/Turquie

Prochaine construction d'une route

de 450 km dans le nord

NIAMEY (Xinhua) - La Turquie s'engage à réaliser très prochainement la route du Nord du Niger ou "boucle de l'Aïr", dans la région d'Agadez (extrême nord), longue de 450 km, a déclaré mercredi lors d'une conférence de presse, le Premier ministre turc, M. Recep Tayyip Erdogan, à la fin d'une visite officielle de 48 heures au Niger.

Cette route qui relira Agadez, la capitale de l'Aïr, aux autres grandes agglomérations de la région (Arlit, Iferouane, Elmeki, Timia), sera réalisée dans un délai très proche, grâce un financement qui sera négocié auprès de la banque internationale chinoise Ex-im Bank, selon le chef du gouvernement turc.
 
Pour le président nigérien Mahamadou Issoufou, cette route, en plus qu'elle permettra de désenclaver le grand Nord, permettra également de souder cette région au reste du pays, "donc de souder l'unité nationale". A l'issue de la visite officielle du Premier ministre turc au Niger, au total 6 accords de coopération ont été signés entre les deux pays, rappelle-t-on. Ils portent essentiellement sur la sécurité, l'eau, l'assainissement, la foresterie, l'exemption de visas
Cooperation Niger/Turquie
VISITE OFFICIELLE D'AMITIE ET DE TRAVAIL DU PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE DE TURQUIE, SEM. RECEP TAYYIP ERDOGAN : PROMESSES DE BELLES PERSPECTIVES POUR LA COOPERATION BILATERALE
Par Mahaman Bako                                                     
 


Chaleureuse poignée de mains
Chaleureuse poignée de mains

Le Premier ministre de Turquie, SEM. Recep Tayyip Erdogan, est arrivé hier en fin de matinée à Niamey pour une visite officielle de 24 heures. Premier homme d'Etat turc à effectuer une visite au Niger, SEM. Recep Tayyip Erdogan a été accueilli à sa descente d'avion par le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, avant d'être salué par l'ensemble des hautes personnalités nigériennes dont le Président de l'Assemblée nationale, le Premier ministre, les présidents des Institutions de la République, les membres du Gouvernement et du Corps diplomatique.


L'ambiance était à la fête à l'Aéroport international Diori Hamani où les Nigériens ont tenu à démontrer au Premier ministre turc et à sa délégation leur sens de l'hospitalité. Tout ce qui symbolise et exprime la tradition et la culture nigériennes dans toute sa diversité, notamment les groupes artistiques et culturels, ont chanté et dansé pour célébrer l'amitié et la fraternité entre les peuples nigérien et turc. Avec joie et enthousiasme, le Premier ministre turc le leur a rendu à travers le sourire et les poignées de mains chaleureuses.
Les deux personnalités et leur entourage immédiat se sont ensuite installés au salon d'honneur de l'Aéroport de Niamey pour un premier tête-à-tête suivi d'un deuxième à la Présidence de la République.
discours erdoganAprès un déjeuner restreint, les deux délégations ont eu, à la Présidence de la République, une séance de travail au cours de laquelle le Président Issoufou Mahamadou a pris la parole pour mettre en exergue toute la richesse de l'histoire de la Turquie antique et ce qu'elle a apporté, en termes de rayonnement civilisationnel au reste du monde jusqu'aux bordures sud du Sahara, à travers notamment l'Empire ottoman. Le Président de la République a rappelé le champ de coopération entre la Turquie et l'Afrique en général, et entre la Turquie et le Niger en particulier, avant d'évoquer la question sécuritaire et les efforts des Etats comme le Niger pour éradiquer le terrorisme dans l'espace sahélo-saharien.
Prenant la parole à son tour, le Premier ministre de Turquie, SEM. Recep Tayyip Erdogan, a aussi brossé un tableau des liens historiques entre la Turquie et les pays d'Afrique, en mettant un accent particulier sur les promesses et les perspectives de la Coopération nigéro-turque. Au cours de la même cérémonie, des Accords ont solennellement été signés entre la Turquie et le Niger dans les domaines suivants : la coopération économique, commerciale et technique ; l'exemption mutuelle de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques; la santé et les sciences médicales; l'eau; l'approvisionnement en eau potable et l'assainissement et dans le domaine de la foresterie.
Enfin, un communiqué conjoint, dont nous publions l'intégralité, a été rendu public et lu en français par le ministre d'Etat, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur, M. Mohamed Bazoum. Puis les deux Chefs d'Etat ont assisté à une soirée de gala au cours de laquelle le Président Issoufou Mahamadou a décoré son homologue turc dans l'Ordre de mérite du Niger.

Thursday, January 3, 2013

Más Deportes
Niger :

Le président Issoufou présente les meilleurs voeux à ses concitoyens

NIAMEY (Xinhua) - Le président nigérien Issoufou Mahamadou a adressé, lundi, un message de meilleurs voeux au peuple nigérien, au seuil du nouvel an.
Niger : Le président Issoufou présente les meilleurs voeux à ses concitoyensCC BY SA Rama. Issoufou Mahamadou
Et comme il est de tradition, il a porté un regard sur l'état du monde, de la nation ainsi que les perspectives qui s'en dégagent.
Sur le cas de la grave crise financière qui secoue les pays du monde entier, la question qui se pose est, comment sortir de cette instabilité économique et retrouver le chemin de la croissance ?
A cette inquiétude, le président de la République a indiqué dans son discours, que la réponse se trouve "dans la régulation de l'économie mondiale, notamment celle de la finance, y compris à travers l'institution d'une taxe sur les transactions financières internationales, dans l'instauration d'un commerce international plus juste et dans la conception et la mise en oeuvre d'un véritable plan Marshall pour l'Afrique où se trouve, aujourd'hui, le seul véritable du gisement de croissance pour l'économie mondiale".
L'autre question angoissante pour les responsables politique est l'état dans lequel "nous laisserons notre planète aux générations futures", a dit le chef de l'Etat nigérien.
Pour ce faire, "un changement de paradigme, c'est-à-dire de modèle économique s'impose à travers la promotion d'une économie verte dans une perspective de développement durable", a proposé le président Issoufou Mahamadou.
Cette crise financière internationale et celle de l'environnement ont un impact sur la paix et la sécurité mondiales.
"En dehors de l'Afghanistan et du Moyen-Orient, les principaux foyers de crises, se trouvent malheureusement en Afrique, notamment dans la corne du continent, dans la région des grands lacs et dans celle du Sahel", a-t-il fait remarquer.
A ceux-là s'ajoutent les conséquences des crises libyenne et malienne, sans compter les actes de terrorisme répétés au Nigeria.
Très tôt, percevant les risques que le terrorisme, le crime organisé et l'irrédentisme qui font peser sur la paix au Niger, et sur la sécurité du territoire national, "le gouvernement a décidé de renforcer les capacités des renseignement et les capacités opérationnelles de nos forces de défense et de sécurité", selon le président Issoufou Mahamadou.
Il a poursuivi que ces mesures, "ont permis de préserver notre pays de ce qui se passe à ses portes, mais nous ne devons pas baisser la garde".
Le chef de l'Etat nigérien a par ailleurs fondé l'espoir que la mise en oeuvre des mesures politiques, notamment la promotion du dialogue, avec la mission de soutien au Mali, "autorisée par la résolution 2085 du Conseil de Sécurité, permettra la réunification du pays".
Sur le plan de la lutte contre la sécheresse et l'insécurité alimentaire, l'effort du gouvernement sera renforcé tout au long de la nouvelle année 2013, car, "notre ambition, est d'apporter des réponses structurelles aux phénomènes climatiques extrêmes que constituent les inondations et les sécheresses dont l'initiative " 3N" jugulera plaise à Dieu, les conséquences", a affirmé le Président de la République.
L'Etat a décidé d'injecter sur ce plan, en 2012-2013, plus de 315 milliards de francs CFA, "sur l'ensemble de a période du plan de développement économique et social, c'est-à-dire 2012-2015 ; un investissement de plus de 1 000 milliards qui est prévu pour que les nigériens nourrissent les nigériens", a martelé le chef de l'Etat.
En dépit de tous ces efforts, le gouvernement n'a pas perdu de vue, les autres attentes et préoccupations de la population dont en témoignent toutes les réalisations et innovations consenties au cours de ce mandat des autorités de la 7ème République.
Ce qui permet au président Issoufou Mahamadou d'indiquer que l'année 2012 nous a permis de réaliser "un taux de croissance économique à deux chiffres".
Tout en exprimant ses meilleurs voeux de nouvel an, le chef de l'Etat du Niger n'a pas manqué de saluer les efforts "des membres de l'Assemblée Nationale, des membres du gouvernement, des membres des institutions de la République, des membres du corps diplomatique et représentant des organisations internationales, des forces de défense et de sécurité, des membres de son cabinet, des partis politiques et organisation de la société civile et surtout de la presse dont la vigilance permanente aide nos institutions à ne pas s'assoupir".
Mali/War/Opinion

It is Time for action

By Adamou Mohamed

Towards a“Talibanization”of Northern Mali: When Will the UN Security Council Intervene? The United Nations Security Council must take a decisive lead in the resolution of the humanitarian and security crisis that is developing in Northern Mali before it is too late.

Despite flagrant and blatant human rights abuses and war crimes committed by Al-Qaeda affiliated Islamist groups from all horizons in Northern Mali, Ansar-Dine rebel groups and its Al-Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) ally, the Movement for Unity and Jihad in West Africa (MUJAO), and former ‘Khadafists” boosted by the spillover of arms and fighters from last year’s Libyan conflict have conquered and declared, since April 2012, Northern Mali to be an Islamic state. This followed a military coup in March by Mali junior military officers, which toppled the civilian government of President Amani Toure in the capital Bamako.

With the brutal oppression of freedom in the name of Shari’a in rebel occupied territory of 300,000 square miles, civilians are facing a constant threat of being amputated for minor infringements. Unmarried couples or anyone caught having extra marital sexual relationships could be stoned to death, or if lucky, could get away with a hundred public lashes in cities like Kidal, Gao, and Tombouctou. Furthermore, smoking a cigarette, listening to music, having un-Islamic phone ringtones, discussions between men and women, public displaying of a woman’s hair, drinking alcohol beverages-punishable by ten to fifty lashes, have all been banished according to islamists rules. In short, free expression and opposition is inexistent; these actions are reminiscent of the “talibanization” of Afghanistan period.

The international community is still undecided

Despite the fact that northern Mali has become a magnet, a safe haven and a launching pad for international terrorists’activities in the region and beyond, the international community is still undecided on what action to take. It is clear that the risk of having a terrorist sanctuary in the north of the country represents a great threat for regional and international security. It seems however that no one can stop them. From their base in northern Mali, they can easily destabilize Senegal, Burkina Faso, Guinea and Niger; and they have. This is just for a start! To many observers, their sight is set on Europe’s interests.

Recent kidnappings of foreign workers, particularly of Western origin, in Niger, Mauritania and Mali into the Islamists held area of Northern Mali have harmed the tourism industry in this region and are indications of what is to come. Some victims have been released on ransom while some have perished during rescue missions. Recent attack on the US embassy in Benghazi, Libya that led to the death of Ambassador Stevens and three other Americans have been linked to members of al-Shari ‘a following intercepted phone calls by US intelligence in which they were heard bragging about pulling off the attack to member of AQIM.

Yet, it took the loss of American lives for the Security Council to realize the danger ahead. The UN Security Council is finally getting its acts together on this crisis. With the humanitarian and security situation in Mali rapidly deteriorating day by day, the Security Council unanimously adopted resolution 2071 on October 12, 2012, citing the threat to regional peace from terrorists and Islamic militants in rebel-held northern Mali. Although eight months late, this resolution, that will pave way for a possible military intervention within forty-five days to restore the territorial integrity of the West African nation, demands that all armed groups cease all human rights abuses and violations of humanitarian law, including targeted attacks against civilians, sexual violence, the recruitment of child soldiers and forced displacements.
Rapid humanitarian and security situation deterioration

One would think that Chapter VII of the UN Charter which already allows the Council to authorize the use force in the name of humanitarian intervention in response to gross violations of human rights norms is sufficient enough to take action against these “angels of death and destruction”. Actions could be taken by air, sea, or land forces as may be necessary to maintain or restore international peace and security by the forces of member states without going through the usual bureaucracy and politicking at the UN. Hence, it took the UNSC eight long months to react. As this was not long enough, it gave forty-five more days for the terrorists to prepare. Forty-five more days of agony the poor Malians will have to endure. All this while, more than 500,000 people have been displaced according to the UN office of the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA).

While awaiting a military resolution, which should be the ultimate outcome, African leaders under the hospice of the Africa Union (AU), the US, whose interest is not at stake, and France, the former colonial power in the region, are sorting out their difference on how to resolve the crisis. The US, on the one hand, seems to prioritize the formation of a national union government capable of running the country before any military action could be undertaken. France, on the other hand, looks to be supporting a military action but does not want to take the initiative. The Economic Community of West African States (ECOWAS) has laid out its plan to send a 3300 strong force to liberate Northern Mali with the hope that the UN Security Council will give the green light for an international intervention by the end of November or early December. Let’s hope the “orange light” at the Council turns green sooner enough to end the suffering of the poor people of Mali. In the meantime, American drones stationed in Nouakchott and Ouagadougou monitor the region.

The UN has finally passed a resolution but the politics of international relations is still hindering any foreseeable action in the immediate future. The AU has failed in its mission to secure the intergrity of its members’ borders. It is time for action