Wednesday, March 27, 2013

Niger/Football
L’heure des comptes a sonne
 
Le MENA nationale a été battu 4 buts a 0 Samedi dernier a Ouaga par les Etalons du Burkina Faso en éliminatoires de la Coupe du Monde Brésil-2014. Pour le monde sportif nigérien, la pilule est tout simplement difficile à avaler. Inutile de nous dire que «les garçons se sont bien battus». Inutile aussi de nous dire qu «ils ont fait de leur mieux», ou encore «qu’ils sont tombes sur une bonne équipe» burkinabé, vice-championne d’Afrique (le Nigeria, champion d’Afrique en titre a été accroche à domicile par le Kenya 1-1).Rien ne peut justifier une telle débâcle au moment où cette équipe suscite toutes les passions et tous les espoirs.

Le moment est venu de rendre des comptes et des tetes doivent tomber. A commencer par celle du président de la Fédération Nigérienne de Football (Fenifoot), l’intouchable Colonel Djibril Hima Hamidou pour sa gestion chaotique et cavalière de la fédération. On se rappelle encore des conditions humiliantes dans lesquelles l'ancien entraineur Harouna Doulla avait été limoge au profit du sorcier blanc, Rolland Courbis, lequel avait finalement décliné le banc du MENA. 

Plus d’un mois après le fiasco Sud-africain lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2013, la fédération n’a toujours pas déposé son bilan, estimant peut-être n’avoir de comptes a rendre a personne. On ignore encore par exemple l’utilisation qui a été faite des deux milliards de F CFA mobilises par le peuple nigérien pour soutenir son équipe. C’est le silence radio autour de cette question et de bien d’autres a la FENIFFOT.

La démission récente de trois membre du Comite Exécutif de l’institution pour dénoncer l’atmosphère de suspicion qui y règne, le manque de cadre régulier et sincère de rencontre entre les membres et la non élucidation des présomptions de corruption au sein de la sélection nationale, en dit long sur l'ambiance délétère qui prévaut au sein de cette fédération.

Nous avons aujourd’hui deux choix. Le premier, est de laisser pourrir la situation avec toutes les conséquences que cela implique pour le développement de notre football. Le second, est de prendre toutes les mesures, certes douloureuses mais nécessaires pour sauver ce qui peut encore l’être pendant qu’il est temps. Et le grand plus service que l’actuel président de la fédération puisse rendre a notre pays est 1: de déposer son bilan . 2: de déposer sa démission pour le plus grand bien de notre football.

Maaroupi Elhadji Sani

No comments:

Post a Comment