Niger/Football
L’heure des
comptes a sonne
Le MENA nationale
a été battu 4 buts a 0 Samedi dernier a Ouaga par les Etalons du Burkina Faso
en éliminatoires de la Coupe du Monde Brésil-2014. Pour le monde sportif nigérien,
la pilule est tout simplement difficile à
avaler. Inutile de nous dire que «les garçons se sont bien battus». Inutile
aussi de nous dire qu «ils ont fait de leur mieux», ou encore «qu’ils
sont tombes sur une bonne équipe» burkinabé, vice-championne d’Afrique (le
Nigeria, champion d’Afrique en titre a
été accroche à domicile par le Kenya 1-1).Rien ne peut justifier une telle débâcle
au moment où cette équipe suscite toutes les passions et tous les espoirs.
Le moment est
venu de rendre des comptes et des tetes doivent tomber. A commencer par celle
du président de la Fédération Nigérienne de Football (Fenifoot), l’intouchable
Colonel Djibril Hima Hamidou pour sa gestion chaotique et cavalière de la fédération.
On se rappelle encore des conditions humiliantes dans lesquelles l'ancien
entraineur Harouna Doulla avait été limoge au profit du sorcier blanc, Rolland
Courbis, lequel avait finalement décliné le banc du MENA.
Plus d’un mois après
le fiasco Sud-africain lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2013, la fédération
n’a toujours pas déposé son bilan, estimant peut-être n’avoir de comptes a
rendre a personne. On ignore encore par exemple l’utilisation qui a été faite
des deux milliards de F CFA mobilises par le peuple nigérien pour soutenir son équipe.
C’est le silence radio autour de cette question et de bien d’autres a la
FENIFFOT.
La démission
récente de trois membre du Comite Exécutif de l’institution pour dénoncer
l’atmosphère de suspicion qui y règne, le manque de cadre régulier et sincère
de rencontre entre les membres et la non élucidation des présomptions de
corruption au sein de la sélection nationale, en dit long sur l'ambiance délétère
qui prévaut au sein de cette fédération.
Nous avons
aujourd’hui deux choix. Le premier, est de laisser pourrir la situation avec toutes les
conséquences que cela implique pour le développement de notre football. Le second, est de prendre
toutes les mesures, certes douloureuses mais nécessaires pour sauver ce qui
peut encore l’être pendant qu’il est temps. Et le grand plus service que l’actuel
président de la fédération puisse rendre a notre pays est 1: de déposer
son bilan . 2: de déposer sa démission pour le plus grand bien de notre football.
Maaroupi Elhadji Sani